Regardez la neige...


Regardez la neige qui tombe...




" Une promenade dans la vie et l'oeuvre de Tchekhov "

Mise en scène : Philippe Mangenot

Jeu et conception de l'itinéraire : Rafaèle Huou et Philippe Mangenot

Traduction : Françoise Morvan et André Markowicz

Lumière : Samuel Bovet

Régisseur et collaborateur technique : Jules Guittier


Production : Théâtres de l’Entre-Deux

Avec le soutien de la SPEDIDAM, de la Ville de Lyon, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l'Espace Saint Marc

Une promenade dans la vie et l'oeuvre de Tchekhov organisée autour de ses pièces majeures, de correspondances et d'éléments biographiques qui nous donnent à voir un auteur (et un homme) plus joyeux qu'on ne l'imagine !

Télécharger ici le dossier complet

Regardez la neige...est édité à La Fugue édition.

Vous pouvez commander un ou plusieurs exemplaires (en version numérique ou en version papier) : ICI.

Extrait


ELLE : Ma devise ? « Je n’ai besoin de rien ». Et si on me demande à la lecture de mes pièces : « Mais tout de même, le sens ? » Je réponds : « Le sens ? Regardez la neige qui tombe, où est le sens ? ».

(Elle s’éloigne)

LUI : Mais non, ce n’est pas fini !

ELLE : Ah oui, en effet… J’oublie toujours la fin… Et pour cause… Je suis donc mort le 2 juillet 1904 à Badenweiler, une coupe de champagne à la main, en déclarant : « Ich sterbe ».

Traduction ?

Je meurs.

Allez mon vieux, vas-y, ce n’est pas grave, joue-nous quelque chose de triste.

LUI : C’est parti !

ELLE : Le corps de Tchekhov fut rapatrié à Moscou par le train. Sur une des voitures, on pouvait lire en grosses lettres cette inscription : « Pour le transport des huîtres fraîches ». Et bien, c’est dans ce wagon que se trouvait le cercueil de Tchekhov. C’était comme une nouvelle, comme toutes les nouvelles de Tchekhov : son cercueil dans un wagon pour le transport des huîtres, lui qui les aimait tant !


Oh, comme la musique joue ! Ils nous quittent, l’un est parti pour toujours, vraiment toujours, nous resterons seuls pour recommencer notre vie. Il faut vivre. Il faut vivre !

(...)

" Merveilleux hommage à Tchekhov, simple, grave et léger, triste et joyeux à la fois, que nous avons la joie de partager avec une centaine de lycéens enthousiastes. Est-il possible que le théâtre soit par les temps qui courent ce lieu de partage ? Oui, grâce à une résistance héroïque et modeste, celle des professeurs, des proviseurs, des lycéens et des acteurs qui donnent à Tchekhov une actualité toute nouvelle.


Avec autant dire rien, Rafaèle Huou et Philippe Mangenot donnent tout : l’envie de mieux connaître Tchekhov, ce Tchekhov avec qui nous vivons depuis si longtemps sans jamais avoir cessé d’être éblouis par les surprises qu’il nous réservait. "


Françoise Morvan, le 4 mars 2021

Markowicz Mangenot Morvan Huou

Presse


" C’est un BIJOU de théâtre fait avec deux bouts de ficelle et d’excellents comédiens. Au début, à l’instar de Tchekhov, Philippe Mangenot est le metteur en scène qui dirige son actrice fétiche, la reprend tandis qu’elle dit avec précision, justesse et émotion l’un des grands monologues, les Trois Sœurs, la Cerisaie, Oncle Vania, Platonov. Rafaèle Huou qui incarne ces femmes, ces sœurs, ces amantes, danse, joue, rit, habite la scène d’une belle présence et d’une élégante légèreté. Et quand elle entonne la chanson de Barbara, la Solitude, on réalise aussi combien sa voix est douce et profonde. Un pur délice que cette actrice sous les doigts du metteur en scène. Mais celui-ci ne se contente pas de cette position, il devient l’ambigu Platonov ou le pauvre Smirnov (l’Ours) éconduit par sa propriétaire à qui il vient seulement réclamer son dû. Dans ce dernier et long extrait, Philippe Mangenot donne une illustration de son talent : son Smirnov est véhément, fougueux, révolté, désespéré, tout cela à la fois.
Grâce à eux, on découvre un auteur et surtout un homme bien plus joyeux que ce qu’on imagine, qui aime la vie au point de mourir une coupe de champagne à la main, un être qui ne prisait rien tant que l’élégance et la légèreté face aux vicissitudes et aux drames de l’existence, généreux et plein de tendresse pour les petites gens, mais aussi lucide ô combien ! On éprouve un plaisir fou à revisiter une œuvre délicate et puissante en un peu moins d’une heure. "

Les Trois Coups


" Parfois le théâtre prend vie avec trois fois rien et bouleverse. C’est le cas de ce biopic d’Anton Tchekhov… Philippe Mangenot, par ailleurs compagnon de route de Gwenaël Morin, a le talent de fluidifier tous ces extraits traduits par André Markowicz et Françoise Morvan…"

Magazine Théâtre(s)

" Il faut le dire d’emblée, Philippe Mangenot, en toute complicité de jeu avec la comédienne Rafaèle Huou a concocté là un spectacle tout noué de fine intelligence et de plaisir que nos programmateurs culturels soucieux de leur public feraient bien d’accueillir. Ils n’auraient qu’à s’en féliciter ainsi que le prouve l’accueil qui réunit dans un même enthousiasme spectateurs et critiques."

Web Théâtre

" Sous nos yeux se matérialise la langue de Tchekhov, son univers, sa vie, sa mort aussi, un verre de champagne a` la main. Figure en terre lyonnaise, compagnon de route de Bruno Carlucci, Philippe Mangenot s'adonne joyeusement à Tchekhov après s'être rassasié de Shakespeare avec Hamlet 60 en 2013, une condensation radicale de la pièce la plus célèbre de son auteur. "

Le Progrès

" Tout est bâti ici sur l’énergie des acteurs qui jaillissent et envahissent la salle. Venez sabrer le champagne avec cette compagnie militante."

La Provence

" Dans le TOP 30 des MEILLEURS spectacles à Avignon en 2017."

Le Bruit du Off

Toute la presse

Présentation (champêtre) par Philippe Mangenot

Share by: